Les besoins informatiques des entreprises évoluent vite. Un jour ou l’autre, un simple disque dur ne suffit plus pour sauvegarder les données. Il faut alors investir dans un serveur, qui aura la capacité d’accompagner le développement de l’entreprise. Dans cet article, nous faisons un petit tour d’horizon des paramètres à prendre en compte pour faire le bon choix.

Le type de serveur : physique ou Cloud ?

Il existe aujourd’hui deux grandes familles de serveurs : les serveurs physiques et les serveurs Cloud. Les entreprises qui ont des besoins informatiques importants se tourneront vers les serveurs physiques : cette solution personnalisable permet d’avoir un meilleur contrôle du matériel et des applications.

Par ailleurs, si on souhaite déléguer la maintenance des serveurs, on peut opter pour des serveurs physiques externes qui se trouvent dans des centres de données tenus par des spécialistes de l’infogérance. En effet, le Cloud conviendra mieux aux entreprises qui ont des moyens limités et qui veulent gagner de l’espace.

Quel format pour un serveur physique ?

Vous souhaitez acheter un serveur physique ? Selon la taille de votre entreprise, vous avez le choix entre trois formats : les tours, les racks et les lames.

Les tours sont idéales pour les entreprises ayant besoin de souplesse et/ou qui ne disposent pas de baie de brassage : elles sont évolutives et puissantes, et on peut les multiplier pour étendre facilement leurs capacités.

Quant aux racks, ils sont destinés aux entreprises qui ont besoin de matériel plus puissants. Ils prennent moins de place que les tours, mais leur installation demande l’aménagement d’une zone spéciale. Ils doivent également être dotés d’un système de refroidissement.

Les lames répondent à des besoins encore supérieurs ; elles permettent d’optimiser l’espace, mais nécessitent des systèmes de refroidissement encore plus performants.

La virtualisation, une bonne idée ?

Quand on opte pour un serveur rack, une lame ou une tour haut de gamme, on peut y ajouter un serveur virtuel. Le principe est qu’un logiciel spécifique crée plusieurs machines virtuelles et divise la mémoire et la puissance du serveur. Cette solution est plus facile et plus rapide que de commander un nouveau serveur physique. Ce système très souple permet également de faire des économies d’énergie, car les besoins en refroidissement sont moindres.

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